Big win du small ball à L.A.; L’équipe « un peu bizarre » de Mike D’Antoni se donne des raisons d’y croire
C’est sur un 19-5 en 6 minutes que les Rockets ont fait la différence pour s’imposer 121-111 sur le parquet des Lakers (qui n’ont enregistré qu’un rebond de plus que leurs adversaires, 38-37) jeudi soir. Cinquième match sans pivot et cinquième victoire, Houston a bel et bien des raisons de croire au super small ball.
« On est petits en taille oui bien sûr, mais on a du cœur. On peut rivaliser avec n’importe qui, on peut jouer contre n’importe qui. » James Harden
« Quand tu essaies quelque chose de différent, tu dois y croire, et ce genre de matchs aide à y croire. Aide beaucoup. Parce que s’ils prennent une fessée les gars vont plutôt se dire : ‘Bon, peut-être qu’on ne peut pas faire ça’. Donc ils sont excités à l’idée de continuer à essayer. Cela leur apporte beaucoup de confiance. » Mike D’Antoni
Avec l’ajout de Robert Covington (2,01 m) le cinq de départ a légèrement grandi. Avant son transfert , aucun des joueurs du nouveau cinq ne dépassait le mètre 98.
« Si on avait une équipe différente, on jouerait différemment. Avec le type de joueur qu’est Russell, et le fait que nous ayons des ‘petits’ qui défendent sur des ‘bigs’, on a une équipe un peu bizarre. On essaie de trouver la meilleure manière de les faire jouer, et nous pensons que c’est celle-ci. » Mike D’Antoni
Harden régulièrement à pris deux au cours de la rencontre et une pléiade de shooteurs autour de lui, Russell Westbrook en a profité pour punir dans la peinture et a terminé à 41 points à 17/28.
« Quand c’est moi en 1 contre 1, je me place et je choisis ce que je veux faire. C’est aussi simple que ça. Que ce soit driver et ressortir, trouver quelqu’un, scorer… En tant que joueur, mon job est de trouver des moyens de faciliter le jeu pour mes coéquipiers. Le front office et le coaching staff me font confiance et je fais ma part du boulot en jouant dur tous les soirs. » Russell Westbrook
Harden a été tenu à 14 points à 3/10 aux tirs (dont 6 tentatives à 3-points) mais entre Danuel House Jr., Eric Gordon, P.J. Tucker et Covington, l’équipe a terminé à 19/42 à 3-points, contre seulement 9/31 pour les Lakers, à 1/11 dans le dernier quart. Depuis 3 matchs, les Rockets ne prennent que 18.7 points par match dans les 12 dernières minutes, et n’ont encaissé qu’un total de 2 points sur seconde chance sur les 3 rencontres ! Covington s’est particulièrement illustré dans le 4ème avec en plus d’un contre sur Anthony Davis (32 points), deux tirs à 3-points réussis dont le 2ème pour le +9 à 1’27 de la fin.
« Le fait de pouvoir avoir un impact important tout de suite, ça montre simplement que mon équipe et mon coach croient en moi. Mon équipe me met en bonne position et j’ai simplement fait ce qu’on m’a dit de faire. » Robert Covington (14 points, 8 rebonds, 4 passes)