RJ Hampton ne regrette pas de ne pas être allé en NCAA : « Jouer avec des gars comme Andrew Bogut, ça m’a vraiment aidé »
Le prospect RJ Hampton était sur les tablettes de beaucoup d’universités l’été dernier, et pas les moins reconnues : Duke, Kansas ou encore Kentucky se battaient pour que le natif de Dallas rejoigne leurs rangs. Sauf que ce dernier a finalement choisi de passer pro, et de rejoindre la ligue australienne, la NBL, pour un an avant de s’inscrire à la draft.
« Quand je suis arrivé ici la première fois, je voulais vraiment prouver à tout le monde que c’était la bonne décision. Ensuite, j’ai pris un peu de recul et je me suis dit : « C’était la bonne décision pour moi, et ça le deviendra pour tout le monde au moment voulu. » » RJ Hampton.
Un pari risqué pour le meneur, puisque même si la NBL n’a pas le niveau de la NBA, il allait jouer contre des adultes, contrairement à ce qu’il se serait passé en NCAA. Et ce n’est pas toujours évident. D’autant plus que dans le même temps, les Jayhawks de Kansas, chez qui il avait choisi d’aller s’il tentait la NCAA, sont parvenus à recruter un de ses amis d’enfance Jalen Wilson ainsi que le très bon joueur Isaiah Moss. Ce qui leur a permis de faire une grosse saison (28 victoires et 3 défaites), qui aurait pu leur permettre de décrocher le statut de tête de série numéro 1 pour la March Madness avant qu’elle ne soit annulée. Si Hampton avait fait partie de ce groupe, sa cote aurait pu monter en flèche, d’autant plus que dans le même temps, lui subissait plusieurs blessures, notamment à la hanche. Ses statistiques ne sont quant à elle pas très impressionnantes (8,8 points, 3,8 rebonds et 2,4 passes décisives par match). Toutes ces raisons font qu’il est aujourd’hui plutôt attendu en fin de lottery (top 15), ce qui pourrait être vu comme une déception. Mais ça ne l’empêche pas d’être toujours heureux de son choix.
« Je suis satisfait. Beaucoup de gens peuvent ne pas s’en rendre compte parce qu’il y a beaucoup de hype par rapport à la NCAA, mais devoir se frotter à des gars comme Sek Henry ou Scotty Hopson, des pros confirmés depuis dix ou onze ans, chaque jour à l’entrainement… Ils ne me rendaient pas les choses faciles. Donc d’octobre à janvier, je pense que je me suis beaucoup amélioré grâce à ces entrainements. Je me bats contre ces gars chaque jour, je ne pense pas que j’aurais pu demander mieux. Jouer avec Andrew Bogut, Bryce Cotton, Melo Trimble… À mon avis, ça m’a vraiment aidé. Vous finissez par intégrer les choses qu’ils font. Donc quand un écran de joueur NBA sera sur ma route… Un gars qui est allé en NCAA ne s’est surement jamais fait rentrer dedans par un vétéran de dix ou douze ans, qui vient poser un écran bien appuyé. Parce que les écrans en NCAA ne sont pas les mêmes. Je pense que je vais plus vite m’adapter à ce genre de choses, parce que je l’ai déjà vécu. » RJ Hampton.
Des progrès physiques donc, mais aussi mentaux, au niveau de l’intelligence de jeu.
« Je pense que je suis beaucoup plus intelligent. Jouer à l’étranger, et jouer avec des pros tout l’été, ça m’aide à mieux lire le jeu. Je pense vraiment être plus intelligent. Je suis beaucoup plus mature sur un terrain. Et je ne sais pas trop d’où ça sort, mais je suis aussi devenu très rapide. Je pense que je vais être un des gars les plus rapides de la draft. » RJ Hampton.
Le meneur est donc très heureux de son expérience, et ce n’est pas vraiment bon signe pour la NCAA puisque Hampton a expliqué que plusieurs joueurs de la classe 2020 lui avaient demandé des conseils par rapport au fait de ne pas aller en NCAA. Il leur a probablement dit de tenter le coup, et si on ajoute à ça la création d’une équipe spéciale en G-League pour les prospects qui voudraient passer pro…
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